lundi 27 décembre 2010

Under the palm tree


When we renovated Riyad el Mezouar ten years ago, we planted a palm tree in the courtyard.

A Washingtonia, with only a few palms, it was then growing in a basket and was less than one meter tall. It now reaches the first floor…

For the botanist, Washingtonia is one of the more than 200 genus of palms (Corypheae tribe). It has leaves with a bare petiole terminating in a rounded fan of numerous leaflets. The flowers are in a dense inflorescence, with the fruits maturing into a small blackish-brown drupe with a thin layer of sweet flesh over the single seed.

Originally native to the southwestern United States and northwest Mexico. Washingtonia species are now commonly cultivated across the United States, the Middle East, southern Europe, and of course north Africa, where they have greatly hybridized.

Another illustration of the migration of species…

lundi 13 décembre 2010

Yves Saint Laurent et le Maroc


Il ne faut pas manquer la très belle exposition de modèles d’Yves Saint Laurent inspirés par le Maroc qu’organisent actuellement à Marrakech le Jardin Majorelle et la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent.

On sait qu’Yves Saint Laurent a vécu une véritable histoire d’amour avec le Maroc dont il a toujours revendiqué l’influence sur sa création. Il s’est approprié la djellaba, le jabador, le burnous, le tarbouch…pour créer des silhouettes qui lui sont propres.

Paradoxalement les créations d’Yves Saint Laurent n’avaient jamais été montrées au Maroc. Cette exposition qui présente plus de 40 modèles haute couture provenant de la collection de la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent se veut un hommage d’Yves Saint Laurent aux habitants de ce pays, au ciel de Marrakech, à ses couleurs et à sa lumière.

lundi 15 novembre 2010

Lettre de Marrakech


22 mai 2009

A Marrakech, comment ne pas penser à toi ? Ton souvenir s’accroche partout, ne veut pas quitter la ville qui eut tant d’importance sur ta vie et sur ton métier. C’est là, disais-tu, que tu as découvert la couleur, ton chromatisme. Tu étais ébloui par la tenue des femmes dans la rue, par les caftans verts qui laissent apparaître des doublures safran, par les foulards bordés de franges de jais mais aussi les jacarandas et les melias bleus, les hibiscus rouges, les clivias orange, les nymphéas nacrés. C’est là, j’en tmoigne, que tu as été le plus heureux. Que nous avons été le plus heureux.

Pierre Bergé, Lettres à Yves, NRF Gallimard

jeudi 28 octobre 2010

Special new Internet Offert at Riyad El Mezouar !

Book at leat 1 month in advance and you will have the opportunity to get a -15% discount - no Change - no Refund new Special offer available only on Riyad El Mezouar Internet Website (www.mezouar.com).

Book now !

Nouveau système de réservation en ligne pour le Riyad El Mezouar

Un nouveau système de disponibilité et réservation en ligne été mise en place sur le site du Riyad El Mezouar (www.mezouar.com) permettant :

  • de connaître en temps réel la disponibilité des chambres en fonction des dates
  • de faire une réservation de bout en bout, sécurisée par le paiement en ligne d'un acompte et donc avec confirmation immédiate

Réservez maintenant !

dimanche 17 octobre 2010

When Marrakech was wild: Hideous Kinky

Marrakech gained its major bohemian appeal in 1960’s as the likes of Yves Saint Laurent, The Beatles, The Rolling Stones and Jean-Paul Getty all came to hang out here.

Hideous Kinky depicts Marrakech at this time, seen through the eyes of a five-year-old little girl who travels in North Africa with her hippie mother and her older sister.

Living in a cheap hotel and making a living out of making hand sewn dolls, the girls explore the city, picking up the language and even passing themselves off as beggars. This is definitely not a conventional vision of Marrakech!

Written in 1992 by Esther Freud, the daughter of painter Lucian Freud and great-grand daughter of Lucian Freud, the novel is full of delicate irony: while the mother immerses herself in the Sufi religion and quests for personal – and sexual – fulfillment, the children begin to rebel, the older sister insists on going to school while the narrator dreams of mashed potato…

The book was translated in French under the title “Marrakech Express” and adapted into a film in 1998.

mercredi 22 septembre 2010

A walk nearby Riyad el Mezouar: Rahba Kadima



Nearby Riyad el Mezouar, The Rahba Kadima Square (or Place des Epices), is a fascinating, both colourful and fragrant, place.

The centre of the square is filled with ladies wearing djellabahs selling woven palm leaf baskets and bags and crocheted skullcaps.

On the north side of the square is the very popular Café des Epices where you can soak up the atmosphere and watch the world go by. A few shops along from the café are some carpet shops adorned with colourful rugs which make a beautiful visual effect.

But the main interest of the square – which is actually triangle shaped - is its perimeter made up of spice shops. You can find spices used in cooking: coriander, cinnamon, cumin, ginger, turmeric, paprika, saffron, coriander, pepper, aniseed, harissa. You will also find ras-el-hanout which is a blend of various common spices and sometimes nigella, galangal, rosebuds, lavender, ash or rowan berries, mace... Everyone has its own mixture.

Moreover, you will find “useful” things like indigo for dying fabric, sandalwood, stone alum which can be used as an aftershave. The spice shops are like a local pharmacy, they are herbalists but they also sell magic remedies…

lundi 6 septembre 2010

Architecture et matières : la mode au Maroc vue par Noureddine Amir


Noureddine Amir est entré dans la mode comme un militant. Avec conviction et passion. Il n’a pas quitté sa modestie et sa gentillesse mais sa sensibilité extrême, son perfectionnisme et son refus des compromis font de lui un grand artiste.

Son premier geste a été une libération. Même s’il s’est d’abord inspiré des vêtements traditionnels, les vêtements bruts et sobres de ses premiers défilés de haute couture marquaient une rupture nette avec les caftans brodés et dorés de la femme marocaine.

Noureddine Amir utilise le raphia, le feutre, le « bzioui », un voile de laine que produit au compte goutte une dernière communauté de femmes dans un village de montagne, plus récemment l’organza et la soie. Même si son travail tend à l’épure, il n’hésite pas à jouer avec les effets de matière : fils de soie noire pareils à de longs cheveux, sculptures de raphia, voire de métal, soie froissée ou roulottée, broderies…

Ses couleurs fétiches sont le noir et le blanc et les couleurs de terre. Il utilise des teintures savantes et les tatouages au henné et va jusqu’à peindre lui-même ses créations...

Mais c’est avant tout les coupes qui font l’originalité de ses modèles : longues, fluides ou rigides, toujours très structurées. Les silhouettes sont élégantes, presque austères et même hiératiques.

Et les lignes masculines, ne sont pas moins intéressantes…

Certaines créations de Noureddine Amir peuvent évoquer le travail d’Issey Miyake. En tous cas, pour ces deux stylistes, l’architecture du vêtement revêt une importance essentielle. Et la mode devient sculpture.

Les collections de Noureddine Amir sont visibles dans son show room de Marrakech, un lieu à son image : subtil, original et inspiré…

http://www.noureddineamir.com/

mercredi 1 septembre 2010

A traditional Ramadan course: Harira

Harira is the traditional Moroccan soup.

It is usually eaten at the end of the day (ftour) to break the fast during the Muslim holy month of Ramadan. It is generally served with hard-boiled eggs sprinkled with salt and cumin, dates and other favorite dried fruits like figs and chabakia (honeyed pastries).

The ingredients of harira vary depending on regions and from a family to another.

The following recipe has been collected by Peta Mathias.

Serves 6

Ingredients

-       1 tbsp smen (rancid butter) or 2 tbsp butter or olive oil
-       2 onions (250 g), chopped
-       2 tbsp celery leaves, chopped
-       ½ cup parsley, chopped
-       1 tsp turmeric
-       1 tsp salt
-       Freshly ground white pepper
-       ½ tsp cinnamon
-       2 pinches saffron
-       ½ tsp paprika
-       500 g lamb in 1 cm cubes
-       Giblets and trimmings of 1 chicken
-       ½ cup green lentils
-       2 tbsp fresh coriander, chopped
-       1 kg very ripe tomatoes, peeled and puréed or 2 x 400 g tins of tomatoes
-       2 tbsp tomato paste
-       1 litre lamb or chicken stock or water
-       3 tbsp flour
-       Lemon wedges


Method

  1. Heat fat in a large pot and sauté the onions, celery leaves, parsley and turmeric for about five minutes. Then add salt, pepper, cinnamon, saffron, paprika, lamb and chicken bits. Continue sautéing until golden, for about fifteen minutes.
  2. Add lentils, coriander, tomatoes, tomato paste and stock or water. Bring to boil then lower heat to a simmer. Cover and cook for half an hour or until lentils are soft.
  3. Whisk flour with enough water to make a runny paste and add, stirring all the time, to the soup. Cook for about five minutes.

Serve in bowls with lemon wedges on the side.

Peta Mathias, Culinary Adventures in Marrakech, Penguin

mercredi 28 juillet 2010

Yves Saint Laurent et Marrakech


Lorsque Yves Saint Laurent découvre Marrakech en janvier 1967 à l’âge de 33 ans, il en tombe immédiatement amoureux. Cette ville lui rappelle l’Algérie de son enfance et il s’y sent chez lui. Mais c’est surtout un choc esthétique et sensuel. Il dira plus tard « Avant, je n’utilisais que des teintes sombres. Le Maroc est arrivé avec ses couleurs… Celles de la terre et du sable. Mais aussi celles de la rue : les femmes en caftan turquoise, mauve… Et le ciel. » D’après Laurence Benaïm, cette découverte est pour lui une véritable initiation, Marrakech devient sa « capitale de la lumière et du désir ».

Yves Saint Laurent et Pierre Bergé achètent une maison dans les trois jours, le Dar el Hanch (la maison du serpent), au beau-frère de Barbara Hutton. C’est une maison simple et pleine de charme, « les pièces sont comme de petites boîtes, reliées les unes autres par des escaliers miniatures. On descend trois marches, on en remonte quatre », qu’ils décorent avec des objets marocains trouvés dans les souks.

Une petite maison mais toujours pleine à craquer dira Betty Catroux. Yves Saint Laurent y passera désormais trois mois par an et les amis défilent, généralement au moment de Pâques : Thadée Klossowski, Hélène Rochas, Loulou de La Falaise, Clara Saint, Charlotte Aillaud, Fernando Sanchez…

Pierre Bergé se souvient de cette époque extraordinaire : « C’était l’âge d’or. L’Orient. Des dîners merveilleux. Des gens en caftan. Des domestiques, des orchestres dans les jardins. Une atmosphère des mille et une nuits. Nous étions fous de Wagner. On partait dans les champs d’abricots, on faisait des pique-niques lointains… »

mercredi 7 juillet 2010

Un peu de botanique : le bigaradier



Le jardin du Riyad el Mezouar s’orne d’un grand oranger qui est plus précisément un bigaradier ou oranger amer.

Le bigaradier (Citrus aurantium ou citrus bigaradia) est un arbre de la famille des agrumes (rutacées) qui orne traditionnellement les riyads de Marrakech.

L’origine du bigaradier est incertaine : Chine ou Inde de l’est suivant les sources. En tous cas, il semble que les Arabes connaissaient la bigarade dès le Xème siècle et l’utilisaient déjà comme condiment, comme remède, et comme essence. Ils l’ont introduite dès le XIème siècle en Italie, en Sicile et en Espagne. Elle s’est ensuite implantée dans l’ensemble du bassin méditerranéen. Les Maures le cultivèrent intensivement près de Séville en Espagne, c’est la raison pour laquelle est parfois dénommée orange de Séville.

Le bigaradier est un arbre de 5 à 10 mètres. Ses feuilles sont ovales, luisantes et persistantes avec une épine à l'aisselle des feuilles inférieures.

Les fleurs de notre oranger amer sont blanches, plus grandes que celle de l'oranger doux et sont très odorantes. Notre bigaradier fleurit au mois de mars et le parfum que diffuse ses fleurs dans tout le Riyad est un vrai bonheur...

Le fruit du bigaradier est récolté en décembre. Plus petit que l'orange douce, sa peau est rugueuse et parfois teintée de jaune. Sa chair est acide, peu juteuse, très amère et contient beaucoup de pépins.

En Orient, la bigarade a été utilisée de tout temps par les cuisiniers arabes qui se sont inspirés des Perses.

L’eau de fleur d’oranger est utilisée aussi bien en pâtisserie et pour les entremets qu’en cuisine salée comme l’eau de rose. Les Libanais font le café blanc à base d’eau chaude sucrée ou non selon le goût, et d’eau de fleur d’oranger ; cette boisson est réputée pour son goût incomparable et ses propriétés digestives.


En Occident, la pulpe une fois cuite sert à la fabrication des fameuses confitures anglaises, les « orange marmelades », et des fruits confits. Les languettes d'écorce sont délicieuses confites ou enrobées de chocolat. Les écorces macérées parfument un vin d'orange très délicat.

La bigarade est aussi à l’origine de toutes les recettes dites « à l’orange »., notamment le célèbre canard à l’orange.

En parfumerie, la fleur du bigaradier, très parfumée, sert à la fabrication de l'absolue de fleur d'oranger, de l'eau de fleur d'oranger et de l'essence de néroli.

Les rameaux et les feuilles sont utilisés pour la fabrication de l'essence de petit grain bigarade, une huile essentielle qui parfume nos produits d’accueil.

mardi 22 juin 2010

An art fair in Marrakech


Marrakech will soon have it art fair: the Marrakech Art Fair which will be held from October 9 to 11, 2010.

The first edition of this event will take place at the Es Saadi Palace. Galleries from Europe, Morocco and the Arab world will invite art amateurs and collectors to present their recent discoveries during a four-day event. Modern art, contemporary art, and emerging scenes will be high on the agenda, during an ephemeral leisure staged between patio and garden through art works and creations from the 20th and 21st centuries. Visitors will be given the opportunity to walk through the fair either to look for novelties or just to rediscover the works by internationally-renowned artists.

A series of cultural and artistic events will take place along with the launch of Marrakech Art Fair, such as exhibitions in cultural centres, visits of artists’ studios, presentations of private collections and more.

The Marrakech Art Fair intends to become the yearly appointment of the art market in the Kingdom of Morocco, and to enhance its visibility beyond its borders to be part of the international contemporary art fair calendar.

Congratulations for this initiative and good luck!

For more information, visit: http://www.marrakechartfair.com/en/home

mardi 15 juin 2010

Les Foundouks

A proximité du Riyad el Mezouar se trouve une rue dénommée « souk des Fassis » qui abrite quelques uns des plus beaux fondouks de Marrakech.

Ces fondouks ou foundouks sont des anciens caravansérails ou auberges. Il est intéressant de relever que le mot fondouk lui-même serait issu du voyage puisqu’il dériverait du grec pandokeia.

Les fondouks du quartier étaient autrefois fréquentés par les marchands de Fès (d’où le nom de « souk des Fassis ». En effet, l’accès à la vieille ville depuis la route de Fès se faisait autrefois par la porte de Bab el Khemis toute proche. C’est aussi la raison pour laquelle de nombreuses familles originaires de Fès avaient leur demeure dans le quartier.

D’un point de vue architectural, ces bâtiments ont une architecture remarquable et caractéristique : à l’extérieur des hauts murs (sans doute pour se protéger des voleurs) et une large et haute double porte centrale permettant le passage des animaux et de leur charge. L’intérieur s’articule autour d’un patio entouré sur quatre côtés et sur deux étages par des galeries. Le rez-de-chaussée abritait les boutiques et des écuries, les étages comportaient les logements des marchands de passage.

Aujourd’hui, les fondouks ne sont plus des auberges mais abritent des artisans et des boutiques. Certains sont très délabrés, d’autres ont été récemment restaurés mais tous valent le coup d’œil…

mardi 1 juin 2010

TANJIA MARRAKCHIA


Tanjia is a dish traditionally made in Marrakech by men for men, a treat prepared by bachelors for a party or an outdoor gathering accompanied by music and card playing.

This dish owes its name to the squat earthenware cooking vessel in which it is cooked (tanjia).


Total time: 4 hours 10 minutes
Preparation time: 10 minutes
Cooking time: 4 hours on the coals or 90 minutes in a pressure cooker
Difficulty: Very easy


Ingredients

-            1.5 kg (3 lb.) mutton or lamb
-            6 whole cloves of garlic, peeled
-            2 tablespoonfuls cumin
-            A good pinch of saffron
-            1 preserved lemon, split into 4
-            1 tbsp. ras-el-hanout
-            50-100 g (2-3 oz.) smen (rancid butter)
-            1 glassful water


Method

Place all the ingredients into the tanjia, add the water, mix well.

Close up with paper and string, pierce with a few holes.

Take to the hammam. The “farnatchi” covers it in hot ashes and leaves it to cook for at least four hours.

Serve very hot. 

samedi 22 mai 2010

White is beautiful

Le Riyad el Mezouar est au sens propre une maison blanche. Comme dans les anciennes grandes demeures dont la beauté réside avant tout dans la pureté de leur architecture, les murs des façades intérieures comme ceux des pièces sont peints en blancs.

Pierre Loti relevait déjà, lors de son voyage au Maroc au printemps 1889 (Au Maroc), la beauté de cette blancheur :

« …le moindre dessin d’arabesque, effacé par le temps au dessus de quelque porte antique, et même seulement la simple chaux blanche, la vieille chaux blanche jetée en suaire sur quelque muraille en ruine, - me plonge dans des rêveries de passé mystérieux… »

mercredi 12 mai 2010

La visite du Roi Mohamed V au Riyad el Mezouar


Dans les années 1940, le Roi Mohamed V fut reçu au Riyad el Mezouar. Le Roi alla ensuite prier à la Mosquée Ben Youssef voisine.

Cet épisode nous a été raconté par Moulay Hafid El Alaoui.

Le Riyad appartenait alors à son père qui était un prince de la famille alaouite.

Il ne reste malheureusement pas de photographie de ce moment et les souvenirs de Moulay Haafid qui n’était alors qu’un petit garçon de cinq ans demeurent flous.

Mais le petit garçon avait saisi l’importance de l’événement et l’honneur que faisait à son père son illustre parent.

On imagine le Roi cheminant à pied dans le derb, accompagné d’une suite restreinte. Il devait être vêtu d’une djellabah traditionnelle blanche. A-t-il bu un verre de thé dans un salon ou assis sur des coussins disposés dans l’alcôve du patio (bhou) destinée aux invités de marque ?

La préparation de cette visite avait dû en tous cas mobiliser la maisonnée plusieurs jours et l’événement avait dû être longuement évoqué par la suite…

jeudi 29 avril 2010

Morocco named among the top 10 countries in 2010

According to Lonely Planet, Morocco is among the ten hottest countries for 2010:

‘Hello, bonjour, salaam alaykum, labes?’ Street greetings sum up everything you need to know about Morocco in a word: it’s Berber and Arab, Muslim and secular, Mediterranean and African, worldly wise and welcoming. Morocco sees how the Middle East is portrayed via satellite news and the internet, and is as concerned with violent threats and abuses of power as anyone else in the modern world. But as you’ll see, most Moroccans are plenty busy working to get by, get their kids through school and greet the king’s planned 10 million visitors by 2010 with the utmost hospitality. Every visitor helps Moroccans realise these goals by creating new economic opportunities, and can make a Moroccan’s day by returning the greeting: ‘Hello, good day, may peace be upon you, are you happy?’

http://www.lonelyplanet.com/el-salvador/travel-tips-and-articles/42/15809

Souvenir de la Mamounia


Dans la galerie du premier étage du Riyad el Mezouar trône un vase Médicis en bois laqué en noir.

D’esprit néo-classique, il s’harmonise parfaitement avec l’architecture du lieu et ses murs blancs.

Trouvé il y a une dizaine d’années chez un brocanteur du Souk El Khemis (le marché aux puces de Marrakech), ce vase faisait partie de l’ancienne décoration de la Mamounia.

Un vase analogue, resté plus longtemps dans les murs de l’hôtel mais malencontreusement relaqué en bleu, figurait d’ailleurs dans la vente du mobilier de l’hôtel qui a eu lieu en mai 2009.

Souvenir du palace mythique qu’est la Mamounia, le parcours de ce vase nous rappelle que tous les objets sont soumis à la même contrainte : le caprice de la mode…


mercredi 14 avril 2010

Jardin Bio-aromatique de l’Ourika

One of the most original gardens of Marrakesh is the Jardin Bio-Aromatique de l’Ourika.

It has been created by Professor Jalil Belkamel who is a passionate and sympathetic teacher, a consultant and a researcher specialized in the study of essential oils.

The garden is like no other one. It is a very natural and beautiful place. The one hectare area has been divided in areas planted with different species (more than 50) of aromatic and medicinal plants.

The garden has been above all designed to teach visitors how to look at plants, to distinguish them, to recognize their scent, to taste them infused or served in traditional Moroccan dishes…

Visitors can attend workshops, and take guided or non-guided tours, lasting from two hours to two days.

Botanists, nature-lovers, those with green thumbs, and those interested in aromatherapy or eco-tourism will never want to leave!

The Jardin Bio-aromatique de l’Ourika is located 35 kilometres south east from Marrakesh, in the Ourika valley. Fore more information about the visits:

http://www.nectarome.com/jardin/presentation.htm


The Vallée de l'Ourika is the setting of this one-hectare organic garden planted with aromatic and medicinal Moroccan plants, some of which are used to make essential oils. Visitors can attend workshops, and/or take guided or non-guided tours, lasting from two hours to two days (varying prices). Botanists, nature-lovers, those with green thumbs, and those interested in aromatherapy or eco-tourism will never want to leave! 

lundi 12 avril 2010

Marrakech autrement : Flood of Life in Marrakech

Mohamed Ezoubeiri est un jeune réalisateur marocain.

Il nous invite à regarder autrement la vie quotidienne de Marrakech, « une ville qui, comme Chicago, ne dort jamais vraiment », avec son apparente simplicité, sa cohue, son vacarme…

« Par Flood of Life, je voulais illustrer les limites de la réalité telle que nous la percevons. La réalité du monde est entre nos mains mais les gens autour de nous sont des inconnus. Parfois, la vie est comme une tortue se déplaçant lentement, parfois elle n’est qu’illusion, une illusion rapide comme la foudre, commes ces gouttes de pluie qui se transforment en inondations aveuglantes. Le tout n’est jamais aussi noir ou blanc que nous le voyons. » (Arts du Maroc n° 1)

Le court métrage de Flood of Life in Marrakech best visible sur le blog de Mohamed Ezoubeiri : http://www.medezoubeiri.blogspot.com/

Marrakech : la scène et les coulisses…

Ce mois-ci Marrakech est en couverture du magazine Géo.

« Tant d’exotisme à trois heures des grandes villes de France, c’est tentant. On comprend que les touristes se pressent pour franchir les monumentales portes hispano-mauresques de la Ville Rouge. »

Au-delà du folklore de carte postale, les reporters de Géo sont partis à la découverte de la ville, se sa région, de son histoire, de ses palmiers et ont exploré les coulisses de la Place Jemaa-el-Fna…

Et toujours de très belles photos…

http://www.geo.fr/en-kiosque/avril-2010-geo-n-374-special-marrakech-et-le-haut-atlas-67460

vendredi 2 avril 2010

Grand Prix de Marrakech

La seconde édition du Grand Prix de Marrakech aura lieu du 30 avril au 2 mai 2010.

Après le succès de l’année dernière et le trophée de la meilleure organisation du sport automobile mondiale décerné par la Fédération Internationale de l’Automobile, le Grand Prix accueillira de nouveau les stars du circuit World Touring Car Championship (WTCC) : Yvan Muller, Alessandro Zarnardi, Andy Priaulx et bien sûr l'enfant du pays, le jeune Mehdi Bennani.

Cette seconde édition verra l’apparition de la Formule 2. Au volant de ces monoplaces de 480 CV, de futurs grands noms du sport auto international viendront en découdre sur le nouveau tracé de Race of Morocco. Julien Jousse, star de cette discipline annonce déjà un spectacle grandiose à près de 300 km/h aux pieds des remparts.

http://www.marrakechgrandprix.com

dimanche 28 mars 2010

Tadelakt

Tadelakt is a typically Moroccan bright and waterproof lime plaster. Its traditional application includes being polished with a river stone and treated with soft soap to acquire its final appearance and water resistance. It is the traditional coating of the parts of the buildings which are exposed to water: mainly the hammams (traditional Moorish baths) and some of the outside walls of the riyads of Marrakech.

In accordance with this tradition, we used tadelakt in Riyad el Mezouar in the bathrooms of the Kubba and Alaoui Rooms and Mezouar Junior Suite. We also used it for the pointing of the outside brick wall and for the acroter (the wall on the top of the façades which goes round the patio) as they both were originally.

Tadelakt has a luxurious, soft aspect with undulations due to the work of the artisans who finish it, which is inimitable…

mercredi 17 mars 2010

International World Water Day


Established by the United Nations, International World Water Day is held annually on 22 March as a means of focusing attention on the importance of freshwater and advocating for the sustainable management of freshwater resources.

Each year, World Water Day highlights a specific aspect of freshwater. The World Water Day 2010 is dedicated to the theme of water quality, reflecting its importance alongside quantity of the resource in water management.

We all know water is the basis of life on earth. The quality of life directly depends on water quality. Good water quality sustains healthy ecosystems and hence leads to improved human well-being. On the contrary, poor water quality affects the environment and human well-being.

The quality of water resources is increasingly threatened by pollution. Human activity over the past 50 years is responsible for unprecedented pollution of water resources in history. It is estimated that over 2.5 billion people globally live without adequate sanitation. Every day, 2 million tons of sewage and other effluents drain into the world’s waters. The problem is worse in developing countries where over 90% of raw sewage and 70% of untreated industrial wastes are dumped into surface waters.

Water carrier on Place Jemaa-el-Fna in Marrakesh

This International Water Day reminds us that protecting water sources from pollution is everyone’s responsibility since we all live downstream. It can not be left to public authorities alone. All sectors, public and private, must take appropriate and adequate action to prevent pollution. It demands the open engagement of all stakeholders, from individuals and local communities to international organizations, non-governmental organizations, and civil society.

For more information, visit : http://www.worldwaterday2010.info/

Garden and Paradise

A “riyad” is a traditional Moroccan house or palace with an interior garden. The word “riyad” comes from the Arabian term for garden.

I found this interesting passage about Persian gardens in Susha Guppy’s captivating book, The Blindfold Horse, Memories of a Persian Childhood:

“In most European languages, the words “garden” and “paradise” are related to the ancient Persian word “paradaiza”, meaning ‘the Lord’s Enclosure’. In Persia, where rainfall is limited to a short season and water is always scarce, making a garden traditionally meant creating a personal paradise, a reflection on earth of the Garden of Eden. It expressed the soul’s aspiration to eternal peace and beauty. Persian rugs, with their stylised birds and plants, were originally a representation of Paradise, and even the Flying Carpet of fairy tales were related to the longing for return to Eden.
The Persian gardener’s aim was to produce an atmosphere of safa, which means “serenity”, but has connotations of coolness, relief and beauty …”


La fontaine du Riyad el Mezouar